La gestion de l’énergie est une question centrale, financièrement et environnementalement parlant. La municipalité s’est donc engagée à réduire ses consommations et à contribuer à la transition énergétique.
Econome de flux
La commune fait appel à un économe de flux du Centre Permanent d’Initiative pour l’Environnement. Son rôle est de dresser un bilan des consommations (électricité, eau, carburant) et de formuler des propositions d’amélioration.
Concrètement cela se traduit par le passage en Led de l’éclairage public, de l’isolation des bâtiments communaux, de la pose de réducteurs d’eau sur les robinets, du déploiement de récupérateurs d’eau.
Eclairage public 100% led
Bouc Bel Air est encore davantage une belle ville.
2 300 points lumineux sont désormais équipés de led, beaucoup moins énergivores et conformes aux normes réglementaires de lutte contre la pollution lumineuse.
Des boîtiers de télégestion ont été installés sur chaque lampadaire, ce qui permet d’adapter, à distance, la puissance aux besoins, point par point. C’est ce qu’on appelle la gestion intelligente de l’éclairage. Au stade Montaury, par exemple, il est possible de pousser les pleins feux pour un match nocturne… mais de les limiter à 50 % pour les entraînements, voire de n’éclairer qu’une moitié de terrain. Un investissement bienvenu car le stade représente l’un des gros postes de consommation d’électricité.
Au final, cette opération, menée dans le cadre d’un marché global de performance énergétique conclu avec deux prestataires, Bouygues énergie et Eiffage énergie, permet de diviser par trois la puissance nécessaire, et donc de faire d’importantes économies, tout en améliorant le service rendu aux Boucains.
L'éclairage toute la nuit : c’est fini !
Après avoir organisé une consultation publique en 2022, la municipalité a reduit l’éclairage public la nuit.
De prime abord, l’idée n’emballait peut-être pas. Mais le sujet méritait quand même d’y réfléchir quelques instants.
Ne serait-ce que pour le porte-feuille de citoyens. L’augmentation des tarifs de l’énergie a entraîné une très forte hausse de la facture d’électricité de la commune. Eteindre les réverbères une partie de la nuit permet de faire baisser la note d’une dizaine de milliers d’euros par mois.

Cette bonne nouvelle s’ajoute à la necessité de protéger d’avantage l’environnement. En effet, l’éclairage nocturne est néfaste pour les oiseaux nocturnes, les chauve-souris, les insectes…
Enfin, cette pollution nocturne nuit également à l’observation des étoiles… et à la rêverie.
Autant de raisons qui ont poussé la municipalité à diminuer les horaires d’éclairage la nuit.
A l’exception de certaines zones qui ne peuvent pas être éteintes pour des raisons diverse (sécurité, passage de convois spéciaux, fortes circulations…) la grande majorité de l’éclairage public de Bouc Bel Air est éteint de 00h à 6h du matin.
11.000 panneaux photovoltaïques
Pour une ville nature, le photovoltaïque, c’est tout naturel !
Des panneaux sur les toitures de l’hôtel de ville et des écoles de Bouc Bel Air ont été installés. Les autres espaces municipaux (bâtiments, parkings, cours de tennis…) sont , eux-auusi, entrain d’être équipés. Au final, 11 000 panneaux photovoltaïques seront déployés. Sans que cela coûte un euro à la commune.
Au contraire, cela va même lui rapporter de l’argent.
L’entreprise sélectionnée prend en effet en charge l’investissement et assume les coûts de fonctionnement. Elle se rémunérera en commercialisant l’énergie produite. Une partie de cette électricité reviendra toutefois à la ville pour son autoconsommation, l’équivalent de 17 % de ses besoins actuels. Ce contrat permettra donc à la municipalité de réduire sa facture tout en contribuant à la souveraineté énergétique de la France ainsi qu’à la transition énergétique.
Une flotte de véhicule électrique
La mairie roule propre.
Près de la moitié de sa flotte automobile est en effet électrique.
Ou pour être plus précis, 47 % des véhicules pour lesquels une motorisation électrique est disponible sur le marché. Les services disposent en effet de 89 voitures et engins.
Parmi eux, 19 n’ont pas d’équivalent électrique. Sur les 70 restants, 33 fonctionnent à l’électricité. Pour les autres, le passage à l’électrique sera envisagé lorsqu’ils seront arrivés en fin de vie ou que leur remplacement sera nécessaire.