Plan vélo et mobilités douces

PLAN VÉLO ET MOBILITÉS DOUCES

 

CYCLISTES, PIÉTONS, AUTOMOBILISTES, RIVERAINS : UN PROJET QUI BÉNÉFICIE À TOUS LES BOUCAINS !

 

Un an après la réunion d’écoute et de concertation organisé à l’espace Jean D’ormesson, Richard Mallié a présenté le plan mobilité le 4 février devant une salle comble. Preuve que l’attente était très forte.

 

Dès 2025-2026, le plan vélo va devenir très concret pour les Boucains. Un premier parcours permettra de traverser Bouc Bel Air, du Nord au sud ou inversement, sans aucune discontinuité et en toute sécurité. 

 

Une vidéo pour tout comprendre 

Un court métrage disponible sur la chaine YouTube Bouc TV  présente l’ensemble du parcours bleu qui sera développé en 2025-2026.

 

 

Pour qui ?

Tous les Boucains : Le projet va générer des aménagements qui vont au-delà la circulation douce. Il bénéficie aux piétons, aux cyclistes, aux automobilistes et aux riverains. La première phase a pour cible prioritaire : la famille.

 

Quoi ?

Le plan mobilités douces : C’est un maillage piétonnier et cyclable qui sera déployé dans les années à venir. Il s’accompagne de plusieurs actions pour soutenir le déploiement des mobilités douces.

 

Où ?

Tous les espaces publics : Le plan prévoit de connecter en 2025-2026 toutes les écoles, le collège, les sites sportifs et culturels, les lieux de culte. Et à terme : tous les commerces

Le parcours bleu : Pour arborer cette couleur, un tracé doit être sans discontinuité et sécurisé

 

Quand ?

La première phase est menée en 2025-2026 (en bleu sur la carte)

Le reste sera déployé les années suivantes (en orange sur la carte)

Par une multitude d’aménagements : Le plan prévoit des travaux importants pour sécuriser les zones très fréquentées par les véhicules. Il planifie divers aménagements légers pour faciliter le passage des mobilités douces. Il prévoit des  zones de stationnement vélos dans tous les lieux publics.

Comment ?

Par une multitude d’aménagements : Le plan prévoit des travaux importants pour sécuriser les zones très fréquentées par les véhicules. Il planifie en d’autres lieux divers aménagements légers pour faciliter le passage des mobilités douces ou concrétiser des parcours secondaires. Il prévoit des zones de stationnement vélos dans tous les lieux publics.

A noter : Dans certains quartiers peu fréquentés par les véhicules, seule une signalisation est parfois ponctuellement nécessaire.

 

 

Une réponse à la congestion automobile

L’une des motivations des Boucains est d’éviter les embouteillages. La commune bénéficie en effet d’un emplacement géographique privilégié, qui la rend très attractive… mais génère un trafic routier trop dense aux heures de pointes. « Se déplacer autrement est l’une des réponses à cette  congestion automobile » précise Richard Mallié. « C’est aussi un mode de déplacement qui a beaucoup de sens dans le concept de ville nature que j’ai initié en 2014. »

 Si beaucoup de Boucains se sont mis au vélo, d’autres hésitent encore à sauter sur les pédales car ils craignent pour leur sécurité. Un sentiment largement répandu : au niveau national, 61% des non-cyclistes du quotidien avancent la peur comme explication.

« C’est pour cela que nous avons décidé d’élaborer un schéma de mobilités douces », réagit Dominique Bièche, conseiller municipal, délégué au développement durable et élu réfèrent Mobilités douces. « Le but est de garantir la sécurité des Boucains dans leurs déplacements à pied ou à vélo. » Les parcours sécurisés permettront  de desservir tous les lieux fréquentés par le public : les écoles et le collège en premier lieu, les espaces sportifs et culturels, les lieux de vie associative, et, bientôt, tous les commerces.

Il concernera aussi, à terme, celles et ceux qui travaillent hors de la commune au travers d’aménagements sur les axes de circulation structurants.

 

 

 

Un schéma élaboré tous ensemble

 

Ce schéma est le fruit d’un travail collectif, associant toutes les parties prenantes. « D’abord, j’ai voulu que l’on écoute les cyclistes, les piétons, les usagers. Ceux qui vivent la route au quotidien », insiste Richard Mallié. La municipalité a donc organisé une réunion publique, en novembre 2023. L’assistance, un échantillon de la population très représentatif puisque les zones de la commune étaient équitablement représentées, avait été répartie en une dizaine de petits groupes. Deux animateurs les avaient invités à travailler sur plusieurs questions. Quels sont les points bloquant le développement de la pratique du vélo à Bouc Bel Air ? Quels sont les trajets qu’ils souhaiteraient effectuer ? Quels sont les efforts individuels ou collectifs qu’il conviendrait de réaliser pour faciliter l’essor des mobilités douces ?

 

Dans la foulée de cette réunion, un groupe de travail a été constitué. Il était composé d’agents des services municipaux et d’usagers, en particulier de cyclistes, dont certains sont membres de l’ADAVA Pays d’Aix, cette association qui milite pour le développement des alternatives à la voiture. « En parallèle j’ai voulu une mobilisation de l’ensemble des élus et services pour chiffrer les travaux, trouver des subventions, mener des concertations avec les riverains », rappelle Richard Mallié.

Le schéma Mobilités Douces a ainsi été soumis aux comités consultatifs de quartier durant l’été 2024. Ils ont donc pu donner leur avis sur les aménagements envisagés dans leur quartier.

 

 

 

Des compétences éparpillées

 


L’élaboration ne s’est toutefois pas fait sans peine, dans une ville qui, comme toutes les villes de France, n’a pas été pensée pour le vélo mais est calibrée pour la voiture… et elle seule. Un exemple ? Certaines routes sont trop étroites pour les partager.


Surtout, la répartition des compétences entre les collectivités a ajouté de la complexité. Si de nombreuses voies sont sous la responsabilité de la commune, d’autres, les plus empruntées, celles que l’on appelle les axes structurants, sont souvent gérées par le Département, la Métropole ou l’État.


« La logique aurait voulu que, pour développer un schéma mobilités douces, nous commencions par les axes structurants » confie Thomas Bergère, Adjoint au maire, délégué aux grands travaux et élu réfèrent Mobilités douces. « Mais vu le temps que cela aurait pris pour trouver un terrain d’entente avec tous ces acteurs, nous avons souhaité que l’on se concentre en premier lieu sur les axes secondaires, qui, eux, relèvent de la compétence de la commune. L’idée, c’est de créer des alternatives aux axes structurants en attendant qu’ils soient aménagés. Et ils le seront un jour car on ne baisse pas les bras. Mais nous voulions offrir une solution immédiate aux Boucains pour qu’ils puissent se déplacer en vélo ou à pied, sereinement. » Le marquage des voies cyclables de RD8N sera, par exemple, intégralement repeint en 2025-2026 même si la route ne fait pas encore partie du parcours bleu car il n’est pas éligible à ses critères.

 

 

 

Possible de circuler avec ses enfants

 

Une solution immédiate ? Oui, dès 2025-2026 pour le parcours bleu qui permettra de traverser Bouc Bel Air, du Nord au Sud ou inversement, « sans aucune discontinuité et en toute sécurité » rappelle Bernard Partiot, qui a piloté le projet. Le critère d’appréciation de la sécurité est simple, il doit être possible de circuler avec ses enfants sur ces axes.  Sur une voie distincte lorsque la route est très fréquentée par les véhicules. Ou sur la chaussée, avec un simple marquage au sol et des panneaux, lorsque celle-ci n’est empruntée que par un nombre réduit de véhicules roulant à faible allure.

 

Une multitude de travaux d’aménagement vont donc être menés tout au long de l’année, pour créer de véritables pistes cyclables, là où c’est possible et nécessaire. Le plan prévoit des travaux importants pour sécuriser les zones très fréquentées par les véhicules, à l’image de la jonction entre la Mounine et l’Arena.

Dans d’autres lieux, des travaux plus simples seront suffisants. Il faudra par exemple raboter un trottoir ; remplacer une barrière ; ajouter un panneau ; construire un petit pont pour franchir un ruisseau ; couler une rampe ou bien encore effectuer un marquage au sol… et dans tous les cas matérialiser les parcours par du panneautage régulier

Mais le projet va bien au-delà du déplacement piétonnier ou cyclable. Les travaux d’aménagement s’accompagnent en effet de l’enfouissement de réseaux, de la rénovation de revêtements de routes, de l’implantation de nouveaux éclairages, etc. C’est donc une opération qui va bénéficier à tous et même aux Boucains qui ne se déplacent pas encore à pied ou à vélo.

 

 

 

 

 

De Gardanne à l’Arbois

« Mais à terme, notre objectif est que tout le schéma Mobilités, actuellement en orange passe en bleu » explique Yann Pertuisel, Adjoint au maire. « Y compris sur les axes structurants. » Et de donner l’exemple de l’avenue Thiers, sous la responsabilité du Conseil départemental. Pour terminer l’aménagement de la voie cyclable, celui-ci  exigeait que les arbres la bordant soient coupés.

« Mais les discussions se poursuivent et j’ai bon espoir que la voie cyclable soit achevée dans les deux années qui viennent » précise Richard Mallié. « Le dossier avance, lentement, mais il avance, comme le prouve l’enfouissement des réseaux qui a eu lieu récemment. Je suis convaincu que, dans un avenir proche, une voie douce reliera Gardanne à l’Arbois. Comptez sur moi pour que ce rêve voit le jour car même si je quitterai mes fonctions de maire prochainement, je resterai conseiller départemental ! »

 

 

Les travaux à la loupe

 

Côté Sud de Bouc Bel Air

 

Avenue Thiers

Une première portion de l’avenue Thiers a été aménagée sur cette voie qui dépend du département. À cela s’est ajouté le différend concernant la conservation ou l’abattage des pins. La municipalité a tranché en faveur de leur conservation et a déjà rempli ses obligations en termes d’enfouissement de réseaux et d’études sur un second tronçon. La balle est maintenant entre les mains du département. Le chantier n’est pas à l’arrêt et s’inscrit dans le projet plus vaste de relier Gardanne à l’Arbois. Mais en attendant qu’il se concrétise, la mairie de Bouc Bel Air veut développer des alternatives dés 2025-2026.

Sauvecanne

La voie cyclable déjà existante sur l’avenue Thiers va être raccordée dès 2025-2026 au chemin de Sauvecanne. La première partie de cet axe sera aménagé pour connecter le réseau au quartier Vaunière. Ainsi l’accès au quartier Montaury (collège, école V. Dedieu, Complexe Guy Drut, stade Montaury) sera accessible.

D’ici 2027/2028, la voie verte sur le chemin de Sauvecanne sera poursuivie. Les négociations pour racheter les portions de parcelles aux différents propriétaires sont en cours. Cette voie se poursuivra avenue Florence Arthaud, où un début de voie verte a été construit, pour opérer la jonction avec le quartier Montaury,

Montaury

Au quartier Montaury, les travaux sont en cours pour assurer une desserte sécurisée et relier le complexe Guy Drut, l’école Virginie Dedieu, le stade Montaury et le collège ainsi que le lotissement jardin des essences où existe déjà une voie verte.

La Salle

La jonction entre Montaury et La Salle sera assurée par un cheminement passant derrière le complexe Guy Drut par un terrain appartenant à la commune. Une belle alternative à la D8 (axe RD8N – Simiane). Un pont sera construit pour franchir le vallat. C’est cela aussi l’esprit du schéma mobilité douces : trouver des solutions, en s’éloignant des axes routiers, sans forcément construire de voies cyclables aux abords des routes, dès lors que la sécurité est garantie.

Lou Cantonnet

Des aménagements vont être mis en place pour sécuriser l’entrée et la sortie de Lou Cantonnet sur la rue Paul-Émile Victor qui dispose d’une sur-largueur cycliste. Le but est de faire ralentir les voitures à l’approche du lotissement, ce qui améliorera encore la sécurité à cet endroit.

Jean d’Ormesson

Pour relier l’espace Jean d’Ormesson et le quartier La Salle à la gare de Simiane, des travaux de terrassement vont être entrepris afin d’aménager le chemin qui longe la rue Auguste Renoir et créer une rampe permettant de le desservir et d’accéder à l’espace Jean D’Ormesson depuis la Bastide de la Salle. Aussi un bouclage sera réalisé dans les quartiers résidentiels avoisinants, par panneautage vu la faible circulation, pour revenir vers la rue Paul-Émile Victor.

Alphonse Daudet

La largeur de la route a été réduite pour améliorer la sécurité de cet axe et créer une voie de Mobilités Douces. Celle-ci a été dotée d’un sol perméable et d’une végétalisation. L’axe sera une alternative à une portion de la route départementale Paul-Émile Victor, un axe structurant qui dépend du département.

René Cassin

Ce quartier qui abrite le tennis municipal bénéficie de plusieurs aménagements, les travaux étant déjà en cours.

La largeur de la route, dont l’enrobé est refait, va être ramenée à 5,5 m. Cela permettra de limiter la vitesse des véhicules mais aussi de créer une voie douce de 3 m, partagée entre piétons et vélos. Une rampe la raccordera à la future voie multimodale de l’avenue Thiers par l’allée des platanes.

La rue René Cassin sera accessible par le chemin de l’éolienne, actuellement en travaux (jonction avec le domaine de la salle par la Promenade Foulon).

Elle présentera aussi une belle alternative à l’avenue Thiers, en attendant que celle-ci soit aménagée.

Côté Tennis, une rampe sécurisée en bois sera déployée entre l’espace municipal et le carrefour Plein soleil.

 

Trois accès pour le centre-ville

Plein soleil : Accès du centre-ville par le sud

La municipalité a déjà entièrement aménagé le lotissement Plein soleil avec une voie douce et la plantation d’arbres.

Reste maintenant à créer une continuité vers le village, qui doit aussi être une alternative avec la voie douce attendue sur l’avenue Thiers.

Pour cela, un second sentier, plus doux car moins pentu, va être aménagé. En ce qui concerne les cyclistes, il sera probablement nécessaire, pour certains, de marcher à côté du vélo sur quelques mètres. En haut du sentier, l’escalier sera conservé mais une rampe permettra de faire accéder les vélos au belvédère du centre du village sans avoir à les porter.

Castillone : Accès au centre-ville par l’ouest

Pour accéder au village, depuis la RD8N, il sera possible de longer les jardins d’Albertas via le chemin de Castillonne. Les 350 derniers mètres de cette voie qui ne desservent aucune habitation vont être fermés à la circulation automobile et totalement dédié à la mobilité douce.  La glacière, un monument restauré il y a quelques années, sera ainsi valorisée et le lieu sera propice à la promenade.

Deux alternatives solides resteront disponibles pour les voitures : l’avenue Charles de gaulle et le boulevard Guynemer.

École des pins

C’est un chantier important qui va permettre de connecter le centre-ville aux Terres Blanches puis au chemin de la Sorcière.

Depuis la place de l’hôtel de ville, le projet prévoit de rejoindre l’école des pins par le chemin des écoliers, alternative au 8 mai 1945. Pour le carrefour situé sur cette dernière, une étude sera menée dans un second temps pour repenser cet espace.

Les accès du côté de l’avenue Jules Ferry / de la Carraire du Moulin vont être entièrement repensés pour améliorer la sécurité routière.

Mais il va surtout sécuriser les abords de l’école des Pins pour les enfants et les parents.

Sur l’avenue Jules Ferry le trottoir existant devant la cour de l’école va être élargie en une voie d’au moins 2,5 m de large pour un partage entre piétons et cyclistes, et ce cheminement sera aussi amélioré après l’école vers les Terres Blanches.

D’autre part, l’accès de l’établissement par le haut va lui aussi bénéficier d’un aménagement sur la Carraire du Moulin et le parking qui se trouve sur ce même chemin bénéficiera aussi d’un cheminement dédié aux piétons : une voie différenciée de la route permettra de sécuriser les parents et les enfants qui rejoignent le haut de l’école par ce côté.

 

Chemin de la sorcière : Accès au centre-ville par le nord

La municipalité a mené des travaux de réfection du chemin de la Sorcière dont elle avait acquis le foncier courant 2022, devenu difficilement praticable et dégradé par les eaux pluviales au fil des ans. Pour limiter les ravinements, elle a installé des revers d’eau dans le sol. Ces rigoles métalliques dévient et canalisent la pluie vers les fossés. De plus, le chemin a été profilé pour faciliter l’évacuation et faciliter son utilisation par les promeneurs.

La piste, qui relie les Terres blanches à la Gratianne, va donc s’abîmer moins vite. Elle va surtout permettre d’accéder au centre-ville par le nord de la commune. Pour rappel, le chemin est accessible par la résidence senior Montana où se situe un chemin d’accès ouvert à tous et à toute heure.

 

Côté nord de Bouc Bel Air

 

Valcros

Un chemin existant longe déjà le Boulevard de Valcros, derrière les alignements d’arbres en bord de route. Ainsi, piétons et cyclistes pourront circuler en sécurité soit vers la rue du Capricorne soit vers l’avenue de la Mounine.

Cependant, ce cheminement nécessite plusieurs petits travaux pour favoriser son accessibilité.

D’un côté, ce chemin permettra la jonction avec la rue du Capricorneaménagé par la commune il y a quelques années.

Dans l’autre sens, il mènera en passant sous la colline, par des lotissements, aux jardins d’Albertas. Mais aussi, à terme, en bas de l’Avenue de la Mounine.

Beausoleil

Le quartier est impacté par un flux automobile important aux heures de pointe, causé notamment par les véhicules provenant de l’extérieur et qui traversent la commune. De plus, la construction de la résidence Bel Ombre va entraîner une augmentation du trafic. Une étude de circulation a déjà été menée par la municipalité dans ce quartier. Elle sera complétée par une seconde pour requalifier l’avenue Beausoleil. Objectif : réduire la vitesse des voitures et donner davantage de place aux mobilités douces.

Ainsi, l’accès sur cet axe à l’école de la Bergerie, devrait être facilité et l’avenue permettra la jonction douce vers la Mounine.

Une voie verte entre la Mounine et l’Arena

Si cette première du plan Mobilité Douces phase concerne, en premier lieu, le déplacement familial et les voies qui dépendent de la compétence municipale, elle n’oublie pas pour autant les axes structurants et les « vélos tafeurs »

Depuis plusieurs années, le projet de relier la Mounine à la zone industrielle des Milles patauge. Son tracé traverse les communes de Bouc Bel Air et Aix en Provence et son déploiement concerne aussi l’Etat et le Département. Il faut mettre tout le monde d’accord.

Pour que les choses avancent enfin, Richard Mallié a proposé de prendre la main en proposant que Bouc Bel Air réalise les travaux. Une délégation de maitrise d’ouvrage octroyée par le Département va donc lui être accordée.

Une voie douce partagée piétons et vélos, digne de ce nom, permettra donc de relier l’avenue de la Mounine à l’Arena de la zone des Milles. Le Département, lui, assurera le remboursement d’un million d’euros TTC sur les 1,25 millions d’euros engagés.

 

Du stationnement partout

Pour le stationnement, des arceaux vont être posés dans tous les espaces publics (écoles, collège, espaces sportifs et culturels, commerces…). Cette action a déjà été commencée en 2024. Pour que les parents puissent accompagner leurs enfants à vélos, des racks ont déjà été posés dans les cours d’écoles.

 

 

Une politique globale en faveur des mobilités douces

La municipalité veut créer une véritable culture Mobilités Douces à Bouc Bel Air. Sa politique ne se limite pas à l’aménagement de parcours.

– Des événements : 2024 a été l’année du vélo à la bibliothèque, avec de nombreuses animations : ateliers d’écriture et de customisation des équipements,  création d’une fresque, jeux…

– L’exemplarité : Depuis le 1er mars 2022, des policiers municipaux sillonnent la commune en VTT électrique.

– L’incitation financière : En 2021 et 2022, cent Boucains qui voulaient installer un kit électrique sur leur vélo ont bénéficié d’une subvention municipale.

– Le partage : La municipalité met un local à la disposition de l’ADAVA, une association qui anime des ateliers participatifs de réparation et d’entretien des vélos.

– À pied, vers l’école – Depuis début janvier, une ligne de pédibus assure la liaison entre le centre-ville et l’école des pins. (Voir Article dans la rubrique « Ville Nature »)

Le vélo a tout pour lui

C’est un mode de déplacement économique, flexible, bon pour la santé et pour l’environnement… Ce n’est donc pas un hasard si sa pratique se développe fortement. 16% des Français disent utiliser le vélo comme principal mode de transport pour se déplacer au quotidien. Plus de 2,7 millions de vélos ont été vendus en France en 2021, contre 1,6 millions de voitures. Et le nombre de trajets à vélo a augmenté de moitié entre 2019 et 2023. Certes, cette pratique reste encore ultra-minoritaire sur le trajet domicile-travail, y compris sur les distances de moins de cinq kilomètres : 60 % de ces derniers sont effectués en voiture, contre seulement 5 % à vélo. Mais tous les indicateurs montrent que les choses bougent : un quart des cyclistes réguliers le sont depuis moins de deux ans.

Une vidéo pour tout comprendre 

Un court métrage disponible sur la chaine YouTube Bouc TV  présente l’ensemble du parcours bleu qui sera développé en 2025-2026.

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